Musique à coeur ouvert : C'est quand le bonheur ?
Maryvonne nous propose le thème
C'est quand le bonheur ? ou...être heureux.
pour moi c'est Cali "C'est quand le bonheur" et vous ?
Un joli prix de participation au "Défi Printemps"...
Les ponts
un pont levant franchissant la Tamise, entre Southwark et la City, près de la tour de Londres.
Construit en 1886-1894
Longueur : 286,50 m

Le Pont Alexandre III,
offert à la France par le tsar Alexandre III
pour marquer l'Alliance franco-russe construit en 1896-1900
Longueur : 160m

Le Pont de Langlois peint par Vincent Van Gogh en 1888
un pont levis à flèches, le long du canal d'Arles
Swap du Printemps
Vos haïkus sur le Printemps
Mon défi Printemps chez Patricia
Le printemps vous a bien inspiré, voici quelques écrits d'haïkus (5-7-5)
Merci Moni , pour tes haïkus de saison, je devais en choisir un, mais pourquoi se priver de la lecture des 3 :
http://la-plume-de-moni.over-blog.com/
Les saveurs du temps
Vie en réjouissance
Le sel de la vie
Aube de Printemps
Nouveau cadre verdoyant
Dans sa parure
Bain de lumière
Une source pour la vie
En couleur d'éveil
Merci Lilounette pour les haïkus évoquant également le renouveau de la nature
http://reveries.over-blog.net/
L’oiseau sautillant
Dans sa joie alternative
Cerisiers en fleurs
Brassées de pétales blancs
Valse odorante
Petit paradis
Primevères et violettes
Au dessous coquets
Ailes frémissantes
Egaiements silencieux
Papillon coquin
Pour l'illustration c'est ici : Lilounette
Claire a choisi d'évoquer le temps qui passe ..Merci Claire
Arbres en bourgeons
La ruche se réveille
L'horloge avance!
Merci Harmonie pour ce joli haïku
http://harmonie37.over-blog.com/
Printemps sous le bois
Fougères charmantes verdoient
Chant d'oiseaux en moi.

Défi "Printemps"
Vive le sport
Un pas dans l'autre
les enfants montent à l'assaut
encordés et libres
@lice 2009
Le jogging sur la Promenade des Anglais (Nice)

Matinée ventée
les joggueurs d'un pas ailé
frolent les anges.
La silhouette s'allonge
Le mollet musclé renaît.
@lice Mars 2010
28 mars : Changement d'heure
1 heure de moins à dormir !

Le changement d'heure a été instauré en France en 1975 suite au choc pétrolier de 1974 pour effectuer des économies d'énergie en réduisant les besoins d'éclairage.
Le passage à l'heure d'été a lieu le dernier dimanche de mars et le passage à l'heure d'hiver intervient le dernier dimanche d'octobre.

Un haïku de printemps
Voici un haïku Matsuo Bashô, calligraphié, c'est Mimi du Sud qui m'a trouvé cette jolie présentation.
Matsuo Bashô (松尾 芭蕉) est l'une des figures majeures de la poésie classique japonaise. Par la force de son œuvre, il a imposé dans sa forme l'art du haïku.
Le haïku est un cliché d’un moment particulier, il ne raconte pas une histoire passée, il n’évoque pas ce qu’il pourrait advenir, il constate c’est tout, et est donc écrit au présent.
Le haïku est composé de 3 vers non rimés, chacun respectivement de 5, 7, 5 syllabes (en principe), avec un mot de saison (kigo) avec des mots simples.
Le 1er vers situe la scène en un lieu, un moment, le 3eme pousse à la méditation sur le tout.
La traduction est délicate (surtout ceux en japonais!), et bien souvent la traduction ne peut suivre la règle des 5-7-5 elle privilégie l'esprit, l'émotion. Mais si vous souhaitez vous exercer à cet art, il est préférable de respecter cette règle ou au minimum le court-long-court.
Bashô, de son véritable nom Matsuo Munefusa, est né en 1644 près de Kyoto. Fils de samouraï, il reçoit l'éducation en rapport avec sa condition, à la fois guerrière et raffinée. Âgé de treize ans, il apprend auprès d’un maître du haïkaï les premiers rudiments de ce genre. en particulier les formes de poésie courtes telles que le tanka. Le jeune homme montre rapidement des dispositions littéraires remarquables et un sens aigu de l'observation. Il acquiert ainsi une certaine réputation à Edo (l'ancienne Tokyo). Il détache du tanka le premier tercet, le hokku, et lui donne son autonomie. Ce n'est que plus tard qu'on l'appellera haïku.
Il renonce à la vie mondaine, prend l’habit de moine, et s’installe dans son premier ermitage.
Devant sa retraite, il plante un bananier, un bashô, offert par l’un de ses disciples - ce qui lui vaudra son pseudonyme. Sa vie est dès lors faite de pauvreté, d’amitiés littéraires et de voyages. Osaka sera le dernier. Après avoir dicté un ultime haïku à ses disciples éplorés, il semblerait que sa traduction soit la suivante :
malade en voyage
mes rêves parcourent seuls
les champs désolés
il cesse de s’alimenter, brûle de l’encens, dicte son testament, demande à ses élèves d’écrire des vers pour lui et de le laisser seul. Il meurt le 28 novembre 1694. Sur sa tombe, on plante un bashô.
L'oeuvre de Bashô est immense, tant par sa quantité que sa qualité. Très proche de la nature, tout à la fois tendre, truculente, profondément humaine, la poésie de Bashô incarne pour certains à elle seule le haïku classique. Obsédé, surtout sur la fin de sa vie, par l'idée de karumi (légèreté), il est vrai que son oeuvre véhicule à merveille cette saveur si particulière du haïku. Si particulière et si difficile à reproduire!
Si le Printemps vous inspire un haîku (5-7-5) , lancez-vous ,
je me ferai un plaisir de les publier, la semaine prochaine ..
